Né en 1965 à Cannes, Christian Rizzo fait ses débuts artistiques à Toulouse où il monte un groupe de rock et crée une marque de vêtements, avant de se former aux arts plastiques à la villa Arson à Nice. Le hasard des rencontres le mène sur scène. Dans les années 1990, il est interprète auprès de nombreux chorégraphes contemporains, signant aussi parfois des bandes sons ou la création des costumes. Ainsi, on a pu le voir chez Mathilde Monnier, Hervé Robbe, Mark Tompkins, Georges Appaix, puis chez Vera Mantero, Catherine Contour, Emmanuelle Huynh, Rachid Ouramdane.
En 1996, il fonde l’association fragile et présente performances, objets dansants et pièces chorégraphiques en alternance avec dʼautres projets ou commandes pour la mode et les arts plastiques. Depuis, plus dʼune trentaine de productions ont vu le jour. Christian Rizzo enseigne régulièrement dans des écoles dʼart en France et à lʼétranger, ainsi que dans des structures dédiées à la danse contemporaine.
De 2007 à 2012, il est artiste en résidence à lʼOpéra de Lille. Il y crée M
on amour et
Comment dire « ici » ? en 2008, L
ʼoubli, Toucher du bois en 2010, puis L
e bénéfice du doute en 2012. En 2009, Christian Rizzo réalise une pièce pour le Ballet de lʼOpéra de Lyon N
i cap, ni grand canyon, et conçoit avec Bernard Blistène l’exposition
Le sort probable de l’homme qui avait avalé le fantôme, à Paris à la Conciergerie dans le cadre du Nouveau Festival du Centre Pompidou. En 2010, il met en scène trois opéras :
Erwartung et
Pierrot lunaire de A. Schoënberg et
La Voix humaine de F. Poulenc, une production du Capitole de Toulouse au TNT – Toulouse. Au japon, il conçoit lʼexposition A
s me as a dog as… une série de photos présentée dans le cadre de la Yokohama France Vidéo (Collection 2010 à la Red Brick Warehouse, commissariat Stephen Sarrazin). Sur la saison 2010 – 2011, il est artiste associé à deSingel, Anvers, Belgique et propose dans ce cadre expositions, événements et spectacles. Il est artiste/professeur invité au Fresnoy (Studio National des Arts Contemporains, Tourcoing) et mène également des ateliers de recherche avec la compagnie de l’Oiseau-Mouche, Roubaix. Sur la saison 2011 – 2012, il crée lʼinstallation/performance
Tourcoing – Taipei – Tokyo présentée à lʼinstitut Franco-Japonais de Tokyo, L
e bénéfice du doute ainsi que le solo S
akınan göze çöp batar et met en scène lʼopéra
Tannhäuser de R. Wagner, une production du Théâtre du Capitole de Toulouse. Il créé également en collaboration avec Sophie Laly N
éo-fiction à On the boards à Seattle. En 2013, Christian Rizzo crée
De quoi tenir jusqu’à l’ombre une pièce de la compagnie de l’Oiseau-Mouche, Roubaix et
D’après une histoire vraie pour le Festival dʼAvignon. En novembre 2013, il met en scène
Aïloviou, je l’écris comme je le prononce de Didier Galas pour la compagnie Ensemble Lidonnes (création au festival Mettre en Scène 2013, Rennes). Il reçoit le prix de la Chorégraphie SACD 2013. En 2014, Christian Rizzo et Caty Olive créent
Ou pas, une installation vivante spécialement imaginée pour le Ballet National de Marseille.