Laure Delamotte-Legrand a suivi des études d’architecture avant de se tourner vers les arts plastiques. Loin d’oublier cette première vocation, elle utilise, en la détournant, sa sensibilité d’architecte dans cette création. C’est dans l’univers des cabanistes havrais et de leur habitat cubique qu’elle a baladé, cet été, son matériel photographique. Nostalgie du nomadisme, poétique de l’espace minimum, de la légèreté et de la «démontabilité», chacun lui a ouvert sa drôle de «mini-maison». Des rencontres où elle a tenté de capturer l’empreinte laissée par certains gestes spontanés de l’enfance : choisir un galet, aménager une cabane, se cacher…