Le FRAC Haute-Normandie, Fonds Régional d’Art Contemporain, expose une sélection d’œuvres vidéo issues de sa collection en résonnance avec les représentations ayant lieu au Phare.
Entrée libre les soirs de représentation.
20.01, à partir de 18h15 — Le Phare, Le Havre
Vidéo, 2006, collection FRAC Haute-Normandie
Annelise Ragno sublime des moments qui se répètent et auxquels nous n’accordons pas plus d’importance au quotidien que leur utilité. Elle ajoute une part de mystère en nous amenant à son point de vue discret et poétique, sans nous cacher la nature de ces images en nommant explicitement ses oeuvres. Elle souligne l’absurdité ou la beauté des actions qu’elle choisit. C’est à nous d’y trouver la singularité du détail, de s’accorder un temps pour la rêverie. À travers des vidéos que l’on associe au sport ou au cinéma, Annelise Ragno nous parle du corps.
En miroir avec la représentation de Whack !! d’Ashley Chen & Philip Connaughton
22.01, à partir de 18h15 — Le Phare, Le Havre
Vidéo 2004, collection FRAC Haute-Normandie
Des textes noir et blanc accompagnent et se juxtaposent temporairement aux images les laissant ouvertes, ambiguës et autonomes. Ils évoquent la mémoire, l’appropriation, la perte, comme de simples phrases sorties d’un journal intime. La méditation et la recherche personnelle de Matthias Müller sur sa propre identité résonnent, comme sa mémoire, au travers de sa relation à l’image.
En miroir avec la représentation de (Elle) Retient d’Olga de Soto
28.01, à partir de 19h45 — Le Phare, Le Havre
Vidéo 2004, collection FRAC Haute-Normandie
Denicolai & Provoost ont filmé une performance en lien avec le passage de frontière. Deux limousines identiques, roulant côte à côte à la même vitesse, constante, traversent la frontière maintenant virtuelle entre la Belgique et les Pays-Bas. Le titre autorise plusieurs lectures. Ses termes renvoient à des problématiques d’exclusion ou de ségrégation dans la société («noir», «sexes»). Mais le mot «noir» pourrait aussi être remplacé par «art» dans le titre de la vidéo, devenant alors une métaphore de la synergie de la pensée des artistes et de leur action créatrice.
En miroir avec la représentation de Dentro + Stances II de Catherine Diverrès